Je facilite des médiations avec un nombre limité de médié.e.s qui choisissent librement de participer à une activité de médiation ou à un processus de médiation. Ce processus se veut transformatif et exige de la part des médié.e.s le respect de la confidentialité des échanges, du courage, de la persévérance et de la transparence.

La médiation territoriale et environnementale telle que je la pratique n’est pas une démarche participative même si elle peut s’associer à une démarche participative surtout pour des problématiques de biens communs. Dans ce cas, chaque médié.e.s représente un groupe ou une communauté.

Des premiers contacts à la médiation

Concrètement, après un premier échange avec l’un.e des médié.e.s ou le mandataire, j’organise des entretiens individuels avec chaque partie. Ces entretiens permettent de clarifier les besoins, les émotions, les attentes et les enjeux de chacun.e et de préparer chacun.e à partager ceci avec les autres parties.
Ensuite, nous pouvons passer à l’expression et au partage dans le cadre des séances communes.
Il peut être nécessaire de revenir à certaines étapes avant que les médié.e.s soient suffisamment en confiance pour évoquer des solutions possibles.

Cycle de médiation de Fiutak

Pour mettre en place un processus de médiation, je m’inspire du modèle du cycle de la médiation de Fiutak (2009) qui propose cinq étapes à respecter lors d’un processus de médiation :

  1. La description des faits
  2. La clarification des émotions, besoins et attentes
  3. L’expression et le partage
  4. L’évocation des solutions possibles
  5. La définition d’un plan d’action.